L’horreur dans les abattoirs?

azer · 18 March 2016 at 0h56

Dans les années 70 , à la campagne où j’étais enfant , on tuait le cochon ” à la ferme ” . Fen^tres fermées dans la maison campagnarde aux murs de 60 cm d’épaisseur , on entendait les cris 50 mêtres plus sloin , comme si c’était à côté , et ça durait plus que quelques secondes .
Les lapins étaient pas plus chanceux : après une existence dans 50x50x70 cm , ils étaient assomés , attachés par les pattes arrières à une poutre , et le paysan leur arrachait l’oeil de son canif pour qu’ils se vident de leur sang dans une bassine en-dessous d’eux . Les trois fois où j’ai vu ça , le lapin se réveillait …
A Besse , dans le massif du Sancy , existe ” la fête du saint cochon ” , où les ” amoureux ” du cochon le tue et s’en régale ( ça donne pas envie d’être fêté par ses fans ) . Les braves gens qui s’y rendent pour honnorer le terroir et les traditions se sont plaints de la brutalité de la mise à mort , auparavant publique . désormais , ça se fait en catimini , pour que seul le plaisir du ventre soit satisfait . Le maire de Clermont-ferrand pose fièrement en compagnie d’une quinzaine des organisateurs , pour la photo du journal . Qui n’ a pas vu une collection exemplaire de sapiens sapiens aux corps gras , choléstéroleux ( ça se dit ?) et viagratiques , aux regards où brille une lueur d’abrutissement , devrait la voir !