Au cours de mes tribulations sur internet, j’ai observé que les débats relatifs au végétarisme ou à la protection animale se ressemblent tous. J’ai donc pris de mon temps pour vous livrer une synthèse de ce qui va se passer au cours de la conversation. Il n’y a aucun jugement de ma part, je ne cautionne pas tous les propos, c’est seulement que c’est comme ça que ça se passe.

Une personne va lancer un débat sur le végétarisme (ou la protection animale), peu importe que cette personne soit pour ou contre, et peu importe le contenu du premier message.

Un végétarien va intervenir pour dire qu’en effet, il est végétarien, et qu’il se porte bien.

Un non-végétarien va dire qu’il est ridicule d’être végétarien, puisque l’homme a toujours mangé de la viande.

Le végétarien va lui dire que l’ancienneté d’une tradition n’est pas gage de sa moralité, et qu’en effet, on a toujours pratiqué le meurtre, l’excision, et la discrimination.

Le non-végétarien va lui dire qu’il est choquant de comparer le meurtre et la viande, puisque dans un cas, on tue, mais que dans l’autre cas, euh, eh bien, on tue aussi, mais c’est qu’un animal.

Le végétarien va dire qu’à certaines époques, on tuait des gens, parce que ce n’étaient que des noirs.

Le non-végétarien va s’énerver car la comparaison entre l’animal humain et l’animal non humain est un tabou qu’il est dangereux de briser.

Un intervenant poste une photo de viande crue.

Divers forumers lui signalent gentiment que ça ne fait pas avancer le shmilblick.

Un non-végétarien va dire que de toute façon, les hommes préhistoriques mangeaient de la viande, et que donc, on doit en manger. Le végétarien va lui suggérer de s’habiller en peau de bête brute, de vivre dans une grotte et de tirer sa femelle par les cheveux puisque c’est ainsi que les hommes préhistoriques faisaient
(existe aussi en version: je mange de la viande parce que les lions mangent les gazelles).

 

Un non végétarien rappelle que l’homme est un omnivore. Le végétarien lui dit que ça ne dispense pas de faire des choix puisque l’homme peut s’adapter à un régime végétarien, et ajoute que bien que le non-végétarien ait des jambes, il a quand même une voiture ou un vélo et qu’il n’est pas si attaché que ça à son état de nature finalement.


Le non-végétarien dit alors que l’homme est au sommet de la chaîne alimentaire. Un végétarien lui demande si ce sont les hommes qui mangent les lions ou plutôt le contraire, et dit que quand bien même les hommes seraient en haut de la chaîne alimentaire, ça ne justifierait pas l’horreur de la condition animale aujourd’hui.

Le non-végétarien va dire que de toute façon, il faut manger des protéines, un végétarien va lui expliquer qu’on trouve des protéines ailleurs que dans la viande, et surtout dans les céréales et légumineuses.

Le non-végétarien va demander une source.
Le végétarien la lui donne sous forme de lien.
Le non-végétarien conteste la fiabilité de la source.

Le végétarien lui donne une dizaine d’autres sources.
Le non-végétarien conteste la fiabilité de toutes les autres sources.
Le végétarien demande au non-végétarien de lui fournir une source prouvant qu’il est impossible de manger équilibre en étant végétarien.
Le non-végétarien ne peut pas la fournir mais précise que sa belle-sœur était secrétaire dans un cabinet de diététique et qu’il sait de quoi il parle.

Un autre non-végétarien trouve que la source est trop longue à lire et donne un de ses arguments dont la réponse est dans la source qu’il n’a pas voulu lire.

Un non végétarien dit que la preuve que les végétariens ont des carences, c’est que tous les végétariens qu’il connait ont un teint très blancs et sont fatigués. Un végétarien lui demande combien de végétariens il connait exactement, où il les a rencontrés, et s’il y a moyen de les contacter. Le non végétarien disparait de la conversation.

Un non-végétarien signale aux végétariens que les carottes crient quand on les coupe.

Les végétariens lui font un cours accéléré de biologie des systèmes nerveux, et lui suggèrent de devenir végétarien s’il se soucie vraiment de la souffrance des plantes, puisqu’il faut en effet beaucoup de plantes pour nourrir la viande qu’il mange.

Le non-végétarien dit que les végétariens essaient de le convertir.

Les végétariens disent qu’en effet , il serait bon que l’on mange globalement moins de viande, la production de celle-ci étant extrêmement polluante et affamant les pays les plus pauvres.
Le non-végétarien demande une source.
Le végétarien la lui donne sous forme de lien.
Le non-végétarien conteste la fiabilité de la source.
Le végétarien lui donne une dizaine d’autres sources.
Le non-végétarien conteste la fiabilité de toutes les autres sources.
Le végétarien demande au non-végétarien de lui fournir une source prouvant que la production de viande n’est pas néfaste pour l’environnement.
Le non-végétarien ne peut pas la fournir mais précise que son beau-frèreest chauffeur au ministère de l’environnement et qu’il sait de quoi il parle.


Un non-végétarien croit le végétarien mais dit quece problème est un problème de production, que c’est l’industrie qui est mauvaise, mais que ce n’est pas sa faute à lui si il y a un problème dans la production. Unvégétarien lui expliquele système de l’offre et de la demande.

Un non-végétarien va dire que de toute façon, la vie d’un animal ne vaudra jamais celle d’un homme.
Un groupe de végétariens se lance dans une réflexion philosophique sur la valeur de la vie et laisse les non-végétariens en plan.

Un anti-végétarien débarque et dit que les végétariens ont tous des carences.
Un végétarien le renvoie gentiment à la première page au moment ou la conversation parle de nutrition.

Un non-végétarien se demande ce que feraient les végétariens s’ils étaient dans le désert avec seulement une tranche de jambon.

Un non végétarien va dire qu’on ferait mieux de s’occuper des enfants qui crèvent de faim plutôt que des conditions de vie des poulets en batterie.
Un végétarien lui explique par a+b que le végétarisme est une façon efficace de lutter contre la faim dans le monde.
Le non-végétarien s’énerve, culpabilise, et demande une source (voir ci-dessus).

 

Un intervenant lance le débat sur l’antispécisme. Rapidement, le point Godwin est franchi.

Un intervenant dit que lui, il a déjà mangé du cheval, que c’était très bon, que s’il le pouvait il mangerait du rat, et que rien ne vaut une bonne entrecôte bien saignante.
Un végétarien lui demande s’il ne trouve pas que la gourmandise pèse peu face aux problèmes environnementaux crées par la consommation de viande.
Le non végétarien dit que de toute façon, le végétarien n’est pas parfait (recycle t-il ses déchets ? roule t-il en voiture ? et d’ailleurs que fait-il devant son ordinateur, là? ) et qu’il n’a pas de leçon à lui donner, et que de toute façon, on leur interdit tout, fumer, boire, et maintenant la viande ? ah non c’est pas possible.

Un intervenant corrige les fautes d’orthographe de tous les autres.

Un intervenant opposé engueule celui qui corrige les fautes d’orthographe.
Unopposant à l’opposé corrige les fautes d’orthographe de l’opposé.

 

Un troll met en relation végétarisme et anorexie, et il sait de quoi il parle, car sa cousine, qui est végétarienne (elle ne mange que du blanc de poulet) a fini par devenir anorexique.


Un intervenant dit que c’est bien joli, mais qu’il faut de la viande pour être fort, d’ailleurs, regardez les sportifs, ils ne sont pas végétariens.
Un végétarien lui fournit une liste des plus grands champions végétariens et végétaliens.


Un non-végétarien dit que lui, de toute façon, il n’est pas concerné, puisqu’il consomme exclusivement la viande de la ferme de sa mamie sur laquelle il habite (la ferme, pas la mamie).
Le végétarien lui dit que si à chaque fois qu’on lui avait dit ça c’était vrai, il n’y aurait pas de rayon viande au supermarché.

Le non végétarien lui dit que peut-être, mais lui, c’est vrai.

 

Un non-végétarien dit que de toute façon, il est trop pauvre pour être végétarien. Le végétarien lui rappelle que c’est la viande qui coûte cher.

Un non végétarien explique qu’Hitler était végétarien. Un végétarien dément à grand renfort de liens historiques chiants qu’on ne lira pas, et explique qu’en revanche, Einstein et Léonard de Vinci étaient biens végétariens.
Débat sur le QI d’Einstein, et ses théories simplistes probablement dues à son végétarisme.

Un végétarien hypersensible débarque et dit que c’est dégueulasse et monstrueux de faire subir des tortures aux animaux pour le simple plaisir alimentaire. Levée de boucliers des non-végétariens qui tiennent enfin leur preuve que les végétariens sont des extrémistes, et démenti gêné de la plupart des végétariens du forum qui disent comprendre les réactions des deux côtés.


Un intervenant dit que tout ça lui a donné faim et que d’ailleurs il est en train de manger un steak, là, derrière son ordinateur.

Un pesco-végétarien arrive et se fait engueuler par les deux parties, parce qu’il mange du poisson et se dit végétarien ou parce qu’il ne mange pas de viande. Un intervenant dit qu’effectivement, les végétariens mangent du poisson, alors que les végétaliens (qui eux sont vraiment des extrémistes) n’en mangent pas. Un végétarien et wikipédia remettent les points sur les « i ».

Un non-végétarien va dire que le soja est mauvais pour la santé et l’environnement, un végétarien va lui dire que s’il a des craintes de ce côté-là, il peut arrêter de manger de la viande, puisque les animaux sont souvent nourris au soja qui a poussé sur ce qui fut la forêt amazonienne.

Un végétarien va dire que le végétarisme est une forme de décroissance alimentaire.
Un intervenant va demander ce qu’est la décroissance.
Un non végétarien va dire que c’est pas écolo de manger du tofu importé d’Asie. Le végétarien va lui apprendre qu’on produit du tofu en France, et demande au non-végétarien s’il mange de l’agneau de Nouvelle-Zélande, du bœuf du Chili, du café, et des bananes.

Un vegan vaporeux et poétique poste une phrase que personne ne comprend.

Un non végétarien insinue un manque d’activité sexuelle chez les végétariennes. Une végétarienne lui fait le coup de la B12, ce qui fait rire les autres végétariens mais pas les non-végétariens puisqu’ils ne savent pas ce qu’est la B12, ni le « coup de la B12 ».

Un non végétarien s’indigne du fait que les végétariens se croient toujours plus intelligents. Entrant dans son jeu, un végétarien lui poste plusieurs articles relatant les liens entre végétarisme et QI.
Le non-végétarien va dire que de toute façon, pour les végétariens, ils ne sont que des bouffeurs de cadavre. Le végétarien va lui demander s’il mange directement la viande sur le dos de l’animal vivant, et lui dit que dans le cas contraire, en effet, il mange bien du cadavre.

Un non-végétarien comprend le coup de la B12 et essaie de brancher une végétalienne.

Un intervenant poste une photo de viande crue. Tout le monde lui signale qu’on leur a déjà fait le coup.
Un végétarien poste Earthlings. Un non-végétarien prétend que la vidéo est truquée. Tout le monde culpabilise et s’énerve.

Un modo intervient pour dire à tout le monde de se calmer.

N’ayant pas lu le début de la conversation, un non-végétarien rappelle que les salades souffrent quand on les arrache. Les MP des végétariens explosent car ils avaient tous parié sur le prochain qui ferait le coup du cri de la carotte. Les végétariens se foutent quand même un peu de la gueule du crieur de carottes sur le forum, mais celui-ci ne comprend pas le truc et croit avoir cloué le bec aux bouffeurs de carottes.

Un non-végétarien dit que de to
ute façon, la bouffe végétarienne est dégueulasse. Un végétarien poste un lien vers son blog de cuisine. La moitié des lecteurs du forum se fait un plat végétarien le soir même.

Deux types floodent sur des recettes de cuisine pendant trois pages.

Croyant bien faire, un non-végétarien dit que “chacun mange ce qu’il veut”, que lui il laisse les végétariens manger leurs carottes, alors que les végétariens le laissent manger sa viande s’il vous plait.

Un peu démoralisés, les végétariens reprennent tous les argments déjà édictés, disent que non, manger de la viande n’est pas un choix “personnel”, puisque ça implique l’animal qui n’a pas le choix de mourir ou pas, les gens qui crèvent de faim parce qu’on leur pique leur bouffe pour nourrir notre bétail, les générations futures dont ou pourrit l’environnement, que chaque jour dans le monde, à cause en partie de notre consommation, 800 millions de personnes ne mangent pas “ce qu’elles veulent”, et que ça autorise à faire de la promotion pour le végétarisme.

A court d’arguments, le non-végétarien va dire que les végétariens ne font rien qu’à faire du prosélytisme et de la propagande, et que pour eux c’est de l’intolérance extrémiste. Un végétarien va expliquer qu’il ne s’agit pas de propagande mais d’information, et que chacun est libre d’en tirer les conséquences, et que l’extrémisme ne se trouve pas du côté des végétariens mais du fanatisme de l’industrie de la viande qui tue des milliards d’animaux et pollue à tout va en affamant les pays pauvres.

Bonus: un végétarien poste ce texte. Les végétariens se marrent et trouvent que “c’est très vrai”. Un non végétarien dit que c’est très mal écrit, et que c’est méprisant envers les non végétariens qui passent une fois de plus pour des cons.


A 18h, les employés rentrent chez eux, le débat se tasse.
Et, tel l’ampoule, six mois plus tard, un couillon répond au post initial sans relire la conversation et relance tout le truc.

Ce manuel est à compléter progressivement en fonction de l’imagination des deux parties. Il est libre de droit pour une utilisation sur un forum internet. Merci à tous les intervenants végétariens et non-végétariens qui m’ont permis de le rédiger. Dans le même style: ICI 

 

 


64 Comments

Trogloduck · 28 April 2014 at 21h01

Vraiment très bien fait ! J’étais mort de rire du début à la fin ! 😀

Briv' · 9 May 2014 at 12h02

oh oui que c’est bon! Merci…alors les “végétos” auraient aussi le sens de l’humour…..

Laetitia · 16 June 2014 at 13h57

Bonjour à tous,

Vous êtes surrement très nombreux ( notamment en province) à rencontrer des difficultées pour trouver des supermarchés qui propose des rayons végétaliens.

Nous trouvons beaucoup de magasins BIO et cela n’est pas suffisant.
Les végétaliens sont obligés de passer commandes sur des sites internet spécialisés, ou bien de cuisiner eux-mêmes.

Il serait judicieux s’instaurer un rayon végétalien dans tous les supermarchés de France pour faciliter la vie des végétaliens.

Je viens vers vous car il existe une pétition sur le site http://www.mesopinions.com afin d’instaurer ces rayons végétaliens.

Voici le lien de la pétition afin que nous puissons tous nous mobiliser :http://www.mesopinions.com/petition/san … ance/12267

Merci à tous,

Alexandra

Nakor · 20 June 2014 at 18h13

C’est quoi le coup de la B12, parce j’avoue être non végétarien, mais j’aime aussi m’instruire et le lien ne fonctionne pas. merci.

Plop · 21 June 2014 at 2h16

Et un intervenant précise que le lien over-blog sur la B12 est mort 😉

    IV · 23 June 2014 at 13h39

    Ah oui , le coup de la B12, c’est les végétalien_nes qui se marrent parce que le sperme contiendrait de la B12, alors, les fellations, ce serait bon pour se supplémenter. C’est une blague de vegan en fait. J’avais fait un dessin dessus mais on m’a fait remarquer qu’il était sexiste, alors je l’ai supprimé.

ryme · 14 August 2014 at 12h58

excellent!

Garance L0b0t0mie · 25 September 2014 at 10h40

Je pense que s’il y a de la b12 dans le sperme (franchement a démontrer mais bon.. x) ) il doit y en avoir aussi dans les sécrétion vaginales… ^^

mlk · 30 November 2014 at 23h56

J’admire ton sens de la synthèse, IV. Wow. Wow. Merci.
P. S. : Je viens de tomber amoureuse du vegan vaporeux et poétique.

jackie · 24 December 2014 at 3h48

Merci top, ça m’a donné de bonnes idées de réponses à des cons qui comprennent rien le plus souvent, car j’avoue avoir du mal à trouver des arguments parfois alors que dans ma tête tout est clair. Mais j’avoue ne pas avoir tout lu c’était bien long lol!
Merci!

    Manjushri · 30 December 2014 at 2h56

    perso, dans les peu de débats que j’ai pu avoir en situations réelles avec des non veg, les gens prennent la poudre d’escampette au bout de cinq minutes parce que je parle de compassion.

Cindy Spies · 10 January 2015 at 14h46

MDR génial.

Flora VEGET'all family · 21 February 2015 at 21h50

Vegetalienne, j’ai malheureusement, comme tout vg connu ce genre de débat… Belle synthèse! Merci j’ai bien rit (quoique je n’ai pas compris la fin ou vous parlez d’un texte, bien écrit etc) j’aime particulièrement les fautes d’orthographe, la b12 et le vegan vaporeux X)

Frederique Feixes · 24 February 2015 at 12h55

J ai tout lu et c est exactement ça! Excellent! Et… GO vegan!!

Claire · 16 October 2015 at 15h32

J’adore! C’est vraiment trop drôle! Et tellement vrai…

romainblachier · 21 October 2015 at 18h12

excellent.

signé Un omnivore qui aimerait bien être végétarien

    IV · 22 October 2015 at 10h03

    VIENS ENTRE DANS NOTRE SECTE

Eric Dogimont · 21 October 2015 at 23h26

Einstein n’était pas végétarien. Il a essayé de le devenir mais seulement un an avant sa mort…

    Julia · 3 May 2016 at 7h49

    Sympa, ça existe en version féministe ? 😉

Nawak · 22 October 2015 at 7h51

J’ai trouvé l’article assez intéressant en tant que non-végétarien assumé. On retrouve effectivement les mécanismes d’un débat pourri par avance. Mais l’auteure évite soigneusement d’aborder certains travers de sa propre communauté :
– discours agressifs et culpabilisants
– petites piques (quand ce n’est pas plus) “carniste” & co.
– post inévitable d’une vidéo prise dans un abattoir pour montrer combien c’est moche de manger de la viande

Il y a de l’extrémisme sur les deux bords… Et certains vegans sont assez forts à cela, drappés d’une nouvelle vertue récemment acquise. En fait certains me font penser aux fumeurs qui arrêtent la clope : aussi agressifs et intolérants avec leur entourage.

Faire changer les habitudes ne se fera pas en dénigrant les autres et certains l’ont pas encore compris.

D’où mon petit souci avec cet article : il “oublie” les travers de certains vegans qui défendent désormais leur mode de vie comme certains extrémistes défendent leur religion. Or, à mon sens, ce devrait être comme la religion : quelque chose de personnel à vivre sereinement chez soi, pas une raison de faire du prosélytisme forcené.

Signé un non-végétarien assumé qui a déjà beaucoup changé sa manière de manger mais qui n’abandonnera pas la viande pour autant 🙂

    IV · 22 October 2015 at 10h04

    L’article est vieux, ce que tu décris ne correspond pas à ce que j’ai vécu à l’époque ou j’ai écrit l’article. Une petite mise à jour ne serait pas de trop je pense.

      Bertrand · 22 October 2015 at 21h20

      Non, il ne faut pas de mise à jour! L’information doit être liée à son contexte… Moi (non-végétarien aussi) j’ai trouvé ça très drôle – parce très vrai -, et très transposable à beaucoup de sujets épineux (les classiques politique ou religion, mais même les débats “windows/linux/apple”). Si on suit l’argument de Nawak, n’importe quel personne défendant son point de vue (..avec plus ou moins de véhémence) agirait comme un fanatique religieux? Le monde serait bien fade si on ne partageait pas nos plaisirs et nos dégoûts !
      bravo à l’auteur(e)

        IV · 23 October 2015 at 9h38

        Dans ce cas, sans faire de mise à jour, je pourrai faire une version 2, ce serait pas sur un forum mais sur un réseau social, il n’y aurait quasiment plus de végétarien mais que des vegans, et faudrait que je rajouet un ou deux Social Justice Warrior aussi.

IV · 31 October 2015 at 19h05

Oui j’ai été un peu cul mouillé pour ça.

Abriko · 4 November 2015 at 10h10

Bon texte fait par un végétarien pour les végétariens.
Le non-végétarien dans cette histoire est un pauvre con et vous n’arriverez pas à convaincre à quelconque omnivore de vous rejoindre en le traitant ainsi. Après 10 réponses débiles du non végétariens, j’ai arrêté de lire. Ce texte étant une fiction, tu as pris le parti d’avoir un végétarien évolué et un non-végétarien attardé. On tombe bel et bien dans la caricature du prétentieux et sans disant supérieur végétarien.

Abriko · 4 November 2015 at 10h41

Mon commentaire est passé à la trappe? O.o

    IV · 4 November 2015 at 16h22

    C’était quoi?

      Abriko · 4 November 2015 at 16h39

      mon commentaire avant.. je suis un peu perdu avec ces systèmes de commentaires, je croyais m’être connecté par facebook et je retrouve le commentaire sur disqus… je croyais avoir perdu mon message.

        IV · 4 November 2015 at 21h05

        Ah! bah à moins que ce soit des poncifs carnistes (dans ce cas c’est passé automatiquement au broyeur avant que je ne les voies) y’a pas de raison qu’il disparaisse.

          Abriko · 4 November 2015 at 21h41

          Je vois… mais je ne crois que ce fut “carniste” (mot nouveau pour moi). Je disais simplement que votre texte est fait par un végétarien pour les végétariens. Demandez-vous simplement quel est votre objectif. Est-ce que le but est de rester entre vous ou de conquérir la pensée dominante?
          Car ce n’est pas en traitant les gens comme des imbéciles et en pensant à leur place qu’on les emporte avec nous.

          IV · 5 November 2015 at 18h48

          Rester entre nous entre gens purs et beaux.

          Abriko · 5 November 2015 at 19h21

          Wo…
          Merci ce fut très instructif.

Kevin Alibert · 3 December 2015 at 19h27

bon ben l’article est vieux mais bien écrit, je vais pas lancer le sujet et retrouver les débats stériles vu partout mais il n’est clairement pas très objectif.
je l’ai lu et j’ai vu les non-végétariens, que je préfère appeller omnivores ça sonne péjoratif sinon, comme des débiles qui n’ont aucune connaissance scientifique et les vegans, terme récent faut le dire végétalien ça sonne mieux je trouve, comme des personnes à la science infuse et faisant parti d’un groupe soudé par leur lien digestif.
Remettre en question des liens non-objectif dans un débat construit, ça me parait normal des deux côtés.
Ayant travaillé dans les services vétérinaires dans un abattoir je connais un petit peu les débats au sujet de la maltraitance animale et je peux vous assurer que l’équipe dont je faisait partie a toujours eu à cœur de protéger le bien être de l’animal jusqu’au moment où son cœur est arrêté et son cerveau n’a plus d’activité donc autant dire au moment où il est bel et bien mort. Je tiens à préciser que ce n’est jamais très plaisant de voir un animal mourir devant soi, encore moins de devoir être celui qui lui hôte la vie. dans ce service on vérifie que l’animal est bien entretenu durant son élevage (des visites sont effectuées dans les fermes et un contrôle strict y est effectué), son acheminement (place disponible par animal, paillage de la remorque, aération), un fois accueilli dans les stabulations de l’abattoir une équipe longuement formée au bien-être animal s’occupe de leur séjour et les emmène, sans violence sur le lieu de l’abattage où la première chose dont on s’assure est qu’ils ne voient pas leur camarade de devant se faire abattre. Il est ensuite sonné pour que les nerfs ne relaient pas l’information de la douleur au cerveau et bien sûr le moment pas drôle, abattu. Le respect de l’animal pour ce que j’en connais est présent de sa naissance à sa mort.
Pour être honnête vous croyez que les propriétaires des champs de soja destinés à la nourriture animale investiraient ne serait-ce que le dixième de leur budget pour nourrir des hommes qui leur rapporteraient tellement moins?
Bon là je m’égare je veux parler surtout de la construction du débat, les private jokes que vous vous faites contribuent à renforcer votre sentiment d’appartenance à une communauté et mets à l’écart l’omnivore qui vous parle, c’est bas.
Le plus gros problème de votre discours c’est qu’il sonne sectaire d’autant plus que vous demandez aux gens de faire comme vous sinon “ce sont des monstres” alors que l’omnivore lui il vous dit “fait comme tu veux mais on t’aura prévenu”.
Quand vous parlez à quelqu’un de peu disposé à vous écouter mieux vaut ne rien dire, bon ok là c’est ce que je fais mais j’espère avoir un minimum d’attention et de crédibilité même si je suis un profane carniste (dieu que ce terme est laid).
J’avais une très bonne amie omnivore qui du jour au lendemain a décidé de devenir végétalienne parce que EN VOYANT UNE VIDEO SUR INTERNET elle a appris que l’homme n’est pas fait pour manger de la viande, son discours a fini par me faire couper les ponts, me faire traiter de rebut de l’humanité mangeur de cadavre en général ça me plait pas beaucoup. J’attend depuis celui (ou celle ce serait même mieux ^^) d’entre vous qui me fera mieux voir votre communauté en ne se plaçant pas au dessus de moi et en ne se servant que d’arguments valables. Ma principale passion étant la science autant la biologie que l’anthropologie je suis à même de briser beaucoup de vos sources “fiables” mais subjectives. Sur ce je vais me relire pour les fautes d’orthographe sinon ça fait pas très sérieux mais je peux en oublier hein ^^

Antonine Galasso · 29 March 2016 at 7h33

Moi j’ai juste une question, étant non vegan, si tout le monde arrêtait de manger de la viande. Qu’adviendrait-il des petits éleveurs qui ont leur propre ferme, ou des agriculteurs qui cultivent pour nourrir les bêtes.
Alors certes, ça ferait du bien aux animaux, je comprends très bien votre point de vue. Mais ça ferait des millions de chômeurs en plus non ?

J’ajouterai que j’ai lu tout l’article et qu’il est très bien écrit 🙂

    IV · 29 March 2016 at 9h23

    Bah on manque de bras dans la production de fruits et légumes bio 😉

    Et surtout, c’est un problème qu’on ne se pose que quand il s’agit de tuer des animaux, par exemple, on n’entend jamais “si on arrive à guérir toutes les maladies, qu’adviendra-t-il des docteurs ?”

      Antonine Galasso · 29 March 2016 at 9h38

      Ah non du tout, j’ai rien contre les vegan et je me pose la question pour tout en fait vu le mal que je me donne à trouver du travail dans a peu près tout les domaines. 🙂

PsyX · 1 May 2016 at 9h05

Assez drôle. Par contre vous avez une vision bien trop simpliste des problèmes alimentaires dans le monde. Devenir vegan ne changera rien à la faim dans le monde vous savez ?

Quelque info en vrac, qui ne font qu’esquisser quelque difficultés de la sécurité alimentaire : la population en Afrique va doubler d’ici 2050; en Afrique aussi les gens quittent les campagnes. Ils sont ainsi dépendant des importations, moins chère que les produits locaux. Les produits locaux étant plus chère, il est impossible pour les agriculteurs de gagner beaucoup d’argent et donc d’investir.
Or, il faudrait un temps que leur agriculture soit rentable afin qu’ils dégagent des bénéficient, améliore leur système de productions, etc.
Pour cela on peut imaginer des mesures de protectionnisme. Problème ? Monter les prix des denrées alimentaires causerai assez rapidement des famines.

Voilà l’un des nombreux problèmes du continent Africains, un problème ou la solution n’est pas “occidentaux, stopper la viande”.

Masha · 30 May 2016 at 16h44

Végétarienne depuis quelques mois seulement, je me suis beaucoup renseigné sur la question, et je partage autour de moi ma révélation/découverte qui a changé ma perception du monde. L’autre jour en discutant avec ma cousine, qui, admirablement, sans le savoir, m’a sorti TOUTE la batterie de justifications de l’omnivore, j’étais impressionnée de voir que ce sont toujours les mêmes dynamiques qui font surface, et qu’elle se servait de toutes, par exemple: moi je préfère aider l’enfant qui meurt de faim en Afrique que de sauver une vache (comme si il fallait choisir entre l’un et l’autre!), si je suis dans la jungle je tue comme Lucy (notre ancêtre), mais je suis pas comme un animal car je travaille devant l’ordi, tu es végétarienne et tu bouges en scooter, etc. etc. Bref, il y a eu uniquement deux questions auxquelles je n’ai pas su répondre. Cela ne remet pas en question ma décision (évidemment!), mais j’aimerais savoir:
– si en effet il n’y a pas de B12 dans les végétaux, mais uniquement dans la chair animale. L’argument que une alimentation végétarienne est “naturelle” ne tient pas. Ne vaudrai-t-il pas mieux avouer, qu’en effet, il manque la B12, mais qu’aujourd’hui on peut se permettre de renoncer à la viande car nous avons les moyens de l’ingérer autrement sans manger des animaux etc.?
– est-ce vrai que le corps humain intègre mieux les protéines d’origine animale que celles d’origine végétale? Qu’il faut plus de quantité de légumineuses pour la même quantité de protéines dans la viande?
Je déteste rester sans réponse. Les omnivores agressifs et qui me culpabilisent, et lorsque je ne sais plus comment répondre, je sens que j’ai échoué dans mon rôle de transmission et ça m’enerve!! C’est très dur de faire face à un débat toute seule, la véhémence avec laquelle CERTAINS omnivores répondent est la preuve de qu’il y a quelque chose de très gênant pour eux dans la question du vegetarianisme, alors que je cherche à partager mon expérience et pas à culpabiliser les autres, seulement les rendre conscient de leurs contradictions, comme jadis des miennes.

Merci!

Heawin · 25 August 2016 at 13h03

Admettons que la France devienne entièrement végétalienne. Que faisons-nous de tous les éleveurs ? Au chômage ?

Une autre question, j’ai entendu qu’on ne peut accorder de position morale aux animaux non humains puisque ceux-ci ne sont pas eux-mêmes rationnels. Ce qui me fait penser à autre chose : pourquoi le lion tue-t-il ses petits ? D’un autre coté pourquoi peut-il protéger un bébé gnou d’un autre lion affamé ? (véridique).

    Marine · 11 October 2016 at 22h01

    Et si tous les français arrêtaient de fumer, il y aurait beaucoup d’emplois supprimés …
    Mince, continuez de vous pourrir les poumons, les amis parce que sinon vous allez faire augmenter la courbe du chômage et baisser les revenus de l’état !

IV · 21 February 2017 at 13h41

Ouh je croyais pas que ce vieil article était toujours lu^^

Bb · 12 April 2017 at 9h56

Hello! Je viens de “tomber” sur cet article… je sais qu’il date mais merci pour le fou-rire !!! ;o)))
Bonne continuation
!!!

Benoit Bonzon · 20 August 2017 at 19h00

Je trouve cet article particulierement réducteur pour les non-végans ou non-végétariens. Ils ne seraient absolument jamais arriver qu’un “carnassier” aie ne serait-ce qu’une fois avancer un arguments valables? Ça m’ettonnerais…
Je propose donc d’essayer de prendre le problème d’une autre façon et d’instaurer un débat autour de cette question :
Et si tous les humains devenaient végans que se passerait-il ?

Je vous demandes, si vous décidez de prendre part à ce débat, de ne pas écrire tout simplement “tout irais pour le mieux dans le meilleure des mondes” ou “on serait tous morts”. Vous avez bien sûr le droit d’avoir votre avis qui ne sera ni faux ni vrai mais ajoutez y des arguments qui iraient en ce sens en prenant en compte le maximum d’éléments possibles
J’ai hâte de voir vos réponses.

    IV · 27 August 2017 at 9h53

    Si un carniste avait une fois avancé un argument valable, je ne serai plus vegan, donc non, ça n’est jamais arrivé.

    Allez prenons part au débat: Si tout le monde devient vegan, que fait-on de toutes les terres agricoles actuellement accaparées par l’élevage?
    Pour alimenter le débat, lire d’abord: https://www.viande.info/elevage-viande-sous-alimentation

    Féline Mercier · 28 March 2019 at 21h03

    Ton commentaire est vieux, mais je suis bien d’accord. IL y a des tas d’arguments bien meilleur que ceux mentionné, ce qui ne veut pas dire que les végans n’ont pas de bon argument. Seulement lorsqu’ils écrivent ce genre de post (pas seulement les végan, mais tout le monde qui essais de défendre une idée fait à peu près pareil) ils prennent les arguments les plus facile à contredire ou les plus idiots. Et puis reconnaître que l’adversaire à des arguments valable n’est pas une raison pour changer d’opinion, car on peut avoir des arguments tout aussi valable ou plus.

Golay · 6 September 2017 at 10h37

Oups je suis pour la liberté de choix l alimentation , nous qui n en manqueons pas…semble poser débat…avec ou sans viande végétarien végétalien végan avec ou sans gluten !!! Dans les régions du globe ou manger c est survivre…et bien cela remet le débat ou il doit être. le choix est et reste le luxe de ceux qui ont!!!! Pour Moi perso tout le monde est libre….la crainte c est l intégrisme….j aime la viande, j adore les légumes , j ai un grand jardin…j aime les gens, les animaux et la diversité….c est pas parce que j aime la viande que je n aimes pas les animaux…pas car j aprécie le miel que je suis pour l exploitation des bêtes. Pas car j aime les légumes que j aime les traitements pour qu ils poussent….et soit exent de maladie ou que j aime les tomates que je suis pour la manière d on on traite les personnes qui les cultivent….merci d arrêter les raccourcis simplistes…..

    IV · 7 September 2017 at 18h54

    Je suis aussi pour la liberté de choix, y compris la liberté de choix des animaux de vivre leur vie librement.

Clémence · 10 September 2017 at 8h54

C’est le meilleur article que j’ai lu sur ce sujet DE MA VIE! Pertinent drôle et synthétique, on ne peut pas mieux faire. Plutôt sanguine quand je me trouve face aux arguments des non-végétariens, c’est une vraie source d’inspiration pour m’éviter d’avoir un ulcère à l’estomac quand j’entends, accroche-toi, parce que celui là je ne l’avais jamais entendu: “si le monde devient vegan, tout le monde mangera à sa faim et ça c’est pas possible. Il faut que les pauvres restent pauvres et les riches, riches, c’est ainsi que le monde doit tourner.” -_- Alors merci! Cet article est mon Sédatif PC de la discussion sur le végétarisme.

    IV · 11 September 2017 at 18h47

    Non mais n’importe quoi…

Nazhia Nelson · 26 September 2017 at 21h05

Je kiff la viande

sendgroups · 29 October 2017 at 20h16

“Un végétarien hypersensible débarque et dit que c’est dégueulasse et monstrueux de faire subir des tortures aux animaux pour le simple plaisir alimentaire. Levée de boucliers des non-végétariens qui tiennent enfin leur preuve que les végétariens sont des extrémistes, et démenti gêné de la plupart des végétariens du forum qui disent comprendre les réactions des deux côtés.”

Il y a toujours ce passage qui me choque qui m’empêche de partager ce post :

“démenti gêné de la plupart des végétariens du forum qui disent comprendre les réactions des deux côtés” ???

Parce quelqu’un dit ce que tu dis à longueur de dessins sur ton blog, les ***végétariens** font un ***démenti*** et sont ***gênés*** ?

Je ne pense pas que “la plupart des végétariens” essayent de démentir “faire subir des tortures aux animaux pour le simple plaisir alimentaire”

Tu parles parfois de faire une v2 de cet article. Garderais-tu ce passage tel qu’il est ?

    IV · 30 October 2017 at 10h21

    Si t’étais pas sur Doctissimo en 2006, tu peux pas comprendre.

mme s · 10 December 2017 at 18h13

haha j’adore!!

Yves en Provence · 28 March 2019 at 20h57

Il est vrai que les vaches pètent et contribuent à la couche d’ozone.
=> Chaque fois que je mange du boeuf, je contribue à faire baisser le niveau d’ozone puisque la vache ne pètera plus
=> Chaque fois que le végétarien va aller brouter pour se sustenter, il participe, par sa non-action à laisser péter les vaches.

Je contribue à l’avenir de la planète, en mangeant une belle cote de bœuf, moi !

    IV · 28 March 2019 at 21h01

    Ahahah excellent ! Mais par contre c’est les rots plus que les pets qui émettent du méthane.

Yves en Provence · 28 March 2019 at 20h57

Excellent …

newson · 28 March 2019 at 21h01

Bonjour, je ne suis pas végétarien, végétalien, vegan ou affilié. Cependant, le débat m’intéresse car il concerne l’avenir de notre planète.
Je me pose certaines questions économiques et écologiques.
1) cela fait 12000 que nous mangeons de la viande. Les espèces animales qui nous entourent sont des évolutions de notre mode de vie. Si nous devenons tous vegans, ces espèces n’auront plus leur raison d’être. Ne pensez vous pas qu’elles finiront par disparaître ?
2) le gibier, issus donc de la chasse, n’a pas subit les tortures de l’abattoir. De plus, la chasse permet de réguler les espèces envahissantes comme les sangliers qui peuvent détruire leur milieu naturel. Arrêter de manger du gibier ne risque t-il pas avoir un impact négatif sur l’environnement ?
3) la France est un pays de la gastronomie. Une fin programmée de la consommation de vie ne signifie t elle pas un désastre économique ? Beaucoup de spécialités locales ont de la viande (choucroute, cassoulet, bouillabaisse, saucisses et saucissons en tous genres, etc) qui font vivre une grande partie de la population dont une majorité d’artisans. N’allons nous pas aseptiser notre monde ?
4) nos champs sont prolifiques grace au fumier animal (le fumier végétal est trop pauvre pour la terre). Retirer les élevages ne sonnerait il pas le début d’une famine car les champs, sans fumier, baisseraient en rendement ?
5) si l’on se passe de viande, nous reduisons notre diversité en consommant uniquement des produits vegetaux et transformés (protéines industrielles développées en laboratoire, viande de synthèse, etc). Dans ce cas, n’allons nous pas renforcer le lobby industriel ? Car on ne compte plus les investissements et brevets déposés pour produire de la «viande» en cultivant en laboratoire des cellules musculaires de poulet, de bœuf ou de porc ou produire du lait et des œufs à partir de levures OGM.
6) l’avenir ne repose t il pas sur un équilibre raisonnable où l’Homme devient irrespectueux de l’environnement, en mangeant de tout, mais dans le respect de la terre et de ses habitants (toutes espèces confondues) ?

Merci d’avoir pris le temps de lire mon poste. Je suis ouvert aux débat.
Si mon poste apparaît plusieurs fois, cela est dû à des problèmes de réseau. Veuillez m’excuser.

newson · 28 March 2019 at 21h01

Bonjour, je ne suis pas végétarien, végétalien, vegan ou affilié. Cependant, le débat m’intéresse car il concerne l’avenir de notre planète.
Je me pose certaines questions économiques et écologiques.
1) cela fait 12000 que nous mangeons de la viande. Les espèces animales qui nous entourent sont des évolutions de notre mode de vie. Si nous devenons tous vegans, ces espèces n’auront plus leur raison d’être. Ne pensez vous pas qu’elles finiront par disparaître ?
2) le gibier, issus donc de la chasse, n’a pas subit les tortures de l’abattoir. De plus, la chasse permet de réguler les espèces envahissantes comme les sangliers qui peuvent détruire leur milieu naturel. Arrêter de manger du gibier ne risque t-il pas avoir un impact négatif sur l’environnement ?
3) la France est un pays de la gastronomie. Une fin programmée de la consommation de vie ne signifie t elle pas un désastre économique ? Beaucoup de spécialités locales ont de la viande (choucroute, cassoulet, bouillabaisse, saucisses et saucissons en tous genres, etc) qui font vivre une grande partie de la population dont une majorité d’artisans. N’allons nous pas aseptiser notre monde ?
4) nos champs sont prolifiques grace au fumier animal (le fumier végétal est trop pauvre pour la terre). Retirer les élevages ne sonnerait il pas le début d’une famine car les champs, sans fumier, baisseraient en rendement ?
5) si l’on se passe de viande, nous reduisons notre diversité en consommant uniquement des produits vegetaux et transformés (protéines industrielles développées en laboratoire, viande de synthèse, etc). Dans ce cas, n’allons nous pas renforcer le lobby industriel ? Car on ne compte plus les investissements et brevets déposés pour produire de la «viande» en cultivant en laboratoire des cellules musculaires de poulet, de bœuf ou de porc ou produire du lait et des œufs à partir de levures OGM.
6) l’avenir ne repose t il pas sur un équilibre raisonnable où l’Homme devient irrespectueux de l’environnement, en mangeant de tout, mais dans le respect de la terre et de ses habitants (toutes espèces confondues) ?

Merci d’avoir pris le temps de lire mon poste. Je suis ouvert aux débat

    fabio chaparro · 31 July 2020 at 13h55

    Bonjour, ce commentaire est très intéressant, je vais essayer de donner mon point de vue sur ces questions :
    Les espèces animales n’ont pas besoin d’être exploitées pour vivre avec nous, pour voir la manière dont elles pourraient être intégrées je vous conseille zoopolis.

    La nature sais se réguler toute seule, au besoin on pourrait peut-être réintroduire des prédateurs, e problème de la chasse c’est qu’elle tue sans distinction espèce en voie de disparition et espèces envahissantes, de la manière un fusil élimine avec la même efficacité un animal bien portant qu’un autre vieux et faible.

    Je ne comprend pas trop votre troisième problème, la grande majorité de la gastronomie française ne comportait pas de viande, elle a été rajouté quand l’industrialisation l’a permit.

    Le fumier a de nombreux problèmes, il favorise par exemple la pollution et la prolifération des algues vertes, de plus les animaux restant produiront tout de même du fumier et même si ce n’est pas suffisant pour produire autant de récoltes qu’avant ce n’est pas un problème car nous auront bien moins de bétail à nourrir.

    les produits tels de la viande artificielle sont pour moi surtout un moyen de transition, personnellement je n’en mangerait pas car l’aspect me dégoute, idem pour la mozzarella végétale ou le fauxmage dans les hamburgers végé.

    La tout je suis d’accord avec vous mais je rajouterais que pour respecter les habitants de la terre mieux vaudrait ne pas les manger et les laisser vivre en paix.

Tandoor Gamash · 28 March 2019 at 21h01

Il y a quand même un pourvoir que les non-végétarien on et qui surpasse tout les arguments on appelse superpouvoir “La mauvaise Fois”

Bio écolo · 8 October 2019 at 13h08

Ce qui est sûr c’est que le végétarien reste toujours dans le bon côté si on parle de protection écologique. https://www.bio-ecoloblog.com/

l'homme duturfu · 12 December 2019 at 18h53

Miam miam de la viande
Signer

un omnivore dont tout ces débats le font chier

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